• May 16, 2024
  •  

Ces leçons qu’Hollande n’a pas retenues des erreurs de Bush

François Hollande n’est pas un président populaire. Peu importe l’ardeur avec laquelle le leader « socialiste » tente de s’imposer, il ne semble jamais disposer d’une assise électorale assez solide pour le soutenir. Il a essayé de masquer son manque initial d’expérience en matière de politique étrangère avec une guerre au Mali, après que son pays a supporté avec enthousiasme celle en Libye. Mais s’il a réussi à déclencher des guerres, il a échoué à gérer leurs conséquences, comme les derniers attentats de Paris l’ont démontré.

Depuis l’attaque contre le journal satirique Charlie Hebdo, il essaie de surfer sur une nouvelle vague de popularité. Le 11 janvier, on estime que 3,5 millions de personnes sont descendues dans les rues de France en faveur de la liberté d’expression – comme si c’était là le véritable cœur du problème. Près de quarante dirigeants mondiaux et officiels de haut rang, dont beaucoup violent sans répit les droits de l’homme et la liberté d’expression, ont marché bras dessus, bras dessous dans les rues de Paris. Une opportune séance photos visant à montrer que le monde était « uni contre le terrorisme ».

Au milieu de tout cela, un Hollande assiégé se plaçait au centre de la scène, prêt à agir en homme d’Etat, en leader résolu et père de la nation. Et alors que son peuple essayait de se remettre de la tragédie, Hollande promit dans son discours de vœux pour la nouvelle année d’intensifier ces mêmes politiques qui ont engendré la violence et ce que de nombreux experts occidentaux s’empressent de qualifier de « terrorisme islamique ».

0 Comments

Leave a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.